Depuis notre arrivée au Mayne, notre démarche s’inscrit dans un large projet de biodiversité : autour des vignes nous avons planté des arbres fruitiers, des haies protectrices, un jardin potager en permaculture, nous élevons des poules, abritons dans le parc de nombreuses essences d’arbres, des oiseaux de toutes sortes, des chauve-souris, des grenouilles, nous projetons d’installer des ruches et bien d’autres choses encore… Ces aménagements permettent de préserver et de stimuler l’équilibre naturel qui protège la vigne et l’encourage à donner le meilleur d’elle-même.
La vigne est étonnamment à l’image de l’homme : elle donne le meilleur en allant chercher au plus profond de la terre les éléments minéraux et l’eau dont elle a besoin. C’est la quête de l’eau qui la fait chercher en profondeur et plus elle traverse de couches du sol, plus elle s’enrichit en éléments minéraux. Elle ne peut trouver cela que dans un sol qui respire, c’est-à-dire un sol qui soit suffisamment souple pour laisser se développer les racines, et qui retienne assez d’eau pour que la vigne produise les ‘métabolites secondaires’, composants qualitatifs du raisin.
Plus le sol est vivant, plus la vigne y sera heureuse et plus la qualité du vin sera au rendez-vous ! C’est la conviction qui anime au quotidien notre travail au Mayne.